22 septembre 2012
A second generation of homogenized Canadian monthly surface air temperature for climate trend analysis
Cette étude présente une deuxième génération d’ensemble de données mensuelles homogénéisées sur la température moyenne de l’air de surface pour l’analyse des tendances climatiques au Canada. Les moyennes mensuelles des températures quotidiennes maximales et minimales quotidiennes ont été examinées dans 338 localités canadiennes. Les données des sites d’observation colocalisés étaient parfois combinées pour créer des séries chronologiques plus longues à utiliser dans l’analyse des tendances. Les séries chronologiques d’observations ont ensuite été ajustées pour tenir compte du changement à l’échelle nationale du temps d’observation en juillet 1961, affectant les températures minimales quotidiennes enregistrées à 120 stations synoptiques; ceux-ci ont été ajustés en utilisant des températures horaires sur les mêmes sites. Ensuite, des tests d’homogénéité ont été effectués pour détecter et ajuster les autres discontinuités. Deux techniques ont été utilisées pour détecter les changements non climatiques des températures moyennes mensuelles désaisonnalisées: un test basé sur une régression linéaire multiple et un test t maximal pénalisé. Ces discontinuités ont été ajustées à l’aide d’un algorithme d’appariement de quantiles récemment développé: les ajustements ont été estimés à l’aide d’une série de référence. À partir de ce nouvel ensemble de données homogénéisées sur les températures, les tendances annuelles et saisonnières des températures ont été estimées pour le Canada de 1950 à 2010 et le sud du Canada de 1900 à 2010. Dans l’ensemble, la température a augmenté dans la plupart des endroits. Pour 1950–2010, la température moyenne annuelle sur le pays montre une tendance positive de 1,5 ° C au cours des 61 dernières années. Ce réchauffement est légèrement plus prononcé à la température minimale qu’à la température maximale; de façon saisonnière, le plus grand réchauffement se produit en hiver et au printemps. Les résultats sont similaires pour le sud du Canada, bien que le réchauffement soit considérablement plus important pour la température minimale que pour la température maximale sur la période 1900-2010.
*Cette ressource est en anglais.