23 juin 2016
Investigation of the 2013 Alberta food from weather and climate perspectives
Entre le 19 et 21 juin 2013, de fortes précipitations ont affecté le sud de l’Alberta et les régions adjacentes, menant à des dommages alimentaires importants dans plusieurs communautés. Cela a mené à la catastrophe naturelle la plus coûteuse de l’histoire du Canada. Les dommages alimentaires ont été causés par une combinaison de facteurs météorologiques et hydrologiques, qui sont étudiés du point de vue météorologique et climatique avec le modèle climatique régional canadien de cinquième génération. Les résultats montrent que la contribution de l’ascension orographique aux précipitations était importante, dépassant 30% sur les contreforts des montagnes Rocheuses. Un autre facteur contributif était l’évapotranspiration de la surface terrestre, qui a agi comme une source d’humidité importante et a probablement été renforcée par des précipitations antérieures qui ont augmenté l’humidité du sol sur le nord des grandes plaines. L’analyse d’attribution d’événement suggère que l’augmentation des gaz à effet de serre induite par les humains aurait possiblement contribué à l’augmentation des taux d’évapotranspiration plus élevés que ceux des conditions pré-industrielles. Les sols gelés et enneigés à haute altitude ont vraissemblablement joué un rôle important dans la production de débits record. Les résultats indiquent un doublement du ruissellement de surface en raison des conditions de gel, tandis que 25% du ruissellement modélisé provenait de la fonte des neiges. Le temps de retour estimé de l’événement de précipitations de 3 jours dépasse 50 ans sur une grande région, et une augmentation de l’occurrence d’événements de précipitations extrêmes similaires est prévue d’ici la fin du 21e siècle. L’analyse de l’attribution des événements suggère que l’augmentation des gaz à effet de serre pourrait avoir augmenté les niveaux de retour des précipitations de mai à juin sur 1 et 3 jours par rapport aux conditions pré-industrielles. Cependant, aucune infuence anthropique ne peut être détectée pour le ruissellement de surface sur 1 et 3 jours, car les augmentations des précipitations extrêmes dans le climat actuel sont compensées par une diminution de la couverture de neige et une baisse de la teneur en eau gelée dans les sols pendant les mois de transition de mai à juin par rapport au climat pré-industriel.
*Cette ressource est en anglais.