31 mars 2021

Haida law of gina ‘waadluxan gud ad kwaagiida and Indigenous rights in conservation finance


À l’échelle mondiale, la biodiversité fait face à une menace existentielle due aux activités humaines qui ont pénétré les écostèmes terrestes, aquatiques et aériens, exacerbant le réchauffement climatique. La Cour suprême du Canada dans le Renvoi relatif à la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre, 2021 SCC 11 a récemment reconnu que les changements climatiques sont « une menace existentielle à la vie humaine au Canada et dans le monde entier. » Le Forum économique mondial rapport que 44 milliards de dollars en valeur économique dépend de la nature – valeur qui est présentemment à risque dû à la perte de la biodiversité. L’Accounting for Sustainability rapporte qu’une biodiversité riche augmente la résilience des écosystèmes aux changements climatiques.

Une des stratégies pour protéger et améliorer la biodiversité est la finance de la conservation. La finance de la conservation est un ensemble d’outils émergeants pour développer des partenariats public-privé qui créent des produits financiers et des stratégies d’investissement écologiquement durables pouvant générer des retours pour les investisseurs tout en protégeant les écosystèmes et en offrant des avantages pour les humains et la planète.

La conservation de la biodiversité peut s’inspirer de la loi Haida de gina ‘waadluxan gud ad kwaagiida qui se traduit par « interdépendance », reconnaissant que tout dépend de tout le reste. La coauteure Terri-Lynn Williams-Davidson observe que « Dans la vision du monde Haida, les mondes de la nature, l’humain et du surnatuel sont profondément connectés et une gestion appropriée tient compte de tous ces domaines. À cet égard, il est essentiel pour les entreprises et les investisseurs de considérer les impacts de leurs activités sur les peuples autochtones, leurs lois et leurs droits. » Ce rapport souligne trois importants examples de partenariats avec des peuples autochtones en finance de la conservation. En partageant ces succès en co-gestion des paysages et des espaces marins de la protection de la biodiversité, le rapport s’appuie sur les lois et droits des peuples autochtones. Le rapport termine avec plusieurs recommandations pour étayer les partenariats en finance de la conservation à l’avenir.

*Cette ressource est en anglais.

Ceci est une publication de l’Initiative canadienne de droit climatique.